Corps humain
Réveiller un somnambule peut être dangereux
Bien qu'il puisse être désorienté et perdu pendant un court instant après son réveil, cela ne lui cause pas plus de mal. En revanche, un somnambule peut facilement se blesser en trébuchant sur un objet ou en perdant l'équilibre. Ces blessures sont courantes chez les somnambules. Donc NE PAS réveiller un somnambule peut être dangereux !
Nous utilisons 10% de notre cerveau
Bien qu'il soit vrai que tous les neurones ne sont pas actifs en même temps lors de l’exécution d'une tâche donnée, les neurones inactifs ne sont pas inutiles car chaque zone du cerveau a une fonction bien précise (et connue). Certaines découvertes des neurosciences (comme le ratio élevé cellules gliales/neurones) ont été incorrectement interprétées comme appuyant ce mythe.
Plus le cerveau est gros, plus on est intelligent
Souvent appelées ‘grosse tête’, les personnes aux capacités intellectuelles dépassant ceux de la moyenne n’ont pas forcément un plus gros cerveau, bien au contraire. Prenons l’exemple d’Albert Einstein : selon les calculs, le poids du cerveau du célèbre physicien était 10% inférieur à la moyenne estimée à 1,350 kg. Mais cette différence ne l’a pas empêché de publier sa théorie de la relativité et d’obtenir le prix Nobel de physique en 1921. Les capacités intellectuelles sont donc plutôt une question de densité du réseau qui lie les neurones entre eux. Un fait que l'on peut également observer dans le règne animal. Le cachalot par exemple, possède l'un des plus gros cerveaux, avec une masse atteignant environ 7 kilogrammes. Pourtant, les capacités de notre cerveau sont supérieures aux siennes. Certains animaux comme les dauphins ont un gros cerveau par rapport à la taille de leur corps et montrent une grande intelligence. A l'inverse, les souris ont un organe plutôt petit. Pour autant, ça ne les empêche pas, tout autant que les dauphins, de montrer de grandes facultés pour s'adapter à leur environnement. Si la taille compte d'une certaine manière, c'est donc loin d'être le seul facteur.
Boire du vin est bon pour le coeur
Une étude clinique menée en 2011 sur des volontaires a montré qu'au bout de trois semaines, le taux de mauvais cholestérol avait chuté de 18 % chez les buveurs de vin, contre seulement 5 % chez les autres. Le vin procure un triple effet bénéfique ! Il limite d'abord le cholestérol en activant notamment une enzyme. Ensuite, grâce à son pouvoir antioxydant, il empêche le développement des dépôts de graisse qui finissent par obstruer les vaisseaux sanguins et provoquer des infarctus. Enfin, il fluidifie la circulation sanguine en produisant une molécule (du monoxyde d'azote) qui a pour effet de dilater nos artères.
Le vin est donc bon pour le coeur. A consommer tout de même avec modération...
L'Homme descend du singe
En réalité, l'être humain et les singes actuels descendent d'un ancêtre commun : il serait donc plus correct de dire que nous sommes des cousins très éloignés. Comme nous, les singes descendent de cet ancêtre commun mais selon un chemin évolutif différent du nôtre, nous ne somme donc ni « plus » ni « moins » évolués qu'eux.
Manger du poisson, c'est bon pour la mémoire.
Votre maman vous l'a souvent répété lorsque vous boudiez sur votre assiette de colin de lieue : " Mange du poisson, ça rend intelligent. " Comme si vous en aviez besoin... En fait, le poisson est réputé pour conserver la mémoire car il contient de bonnes quantités de phosphore, lui-même censé aider le cerveau dans ses tâches de mémorisation. Bon, ce qui est vrai, c'est que le poisson contient effectivement du phosphore. Mais on n'a jamais pu prouver que celui-ci avait quelque vertu particulière sur l'état de nos neurones ! Il est utile au cerveau comme à l'ensemble de l'organisme, mais il ne risque pas, à lui seul, de vous aider à devenir Einstein. Ceci dit, le poisson constitue un excellent allié santé, complémentaire de la viande. Moins gras, plus riche en "bonnes graisses", il peut être consommé une à plusieurs fois par semaine, pour une alimentation saine et équilibrée.
